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Depuis le 1er novembre 2021, une nouvelle méthode de calcul des DPE est applicable pour les logements anciens construits avant 1975 et classés F ou G, une mise à jour qui identifie et corrige les anomalies détectées lors de la refonte de la loi des DPE du 1er juillet 2021.

Aujourd’hui, on dénombre 4,8 millions de « passoires thermiques » en France, soit 17% des logements considérés comme énergivores et vétustes, mal isolés, au coût de chauffage exorbitant qui peuvent engendrer de la précarité chez les propriétaires et locataires. Un vaste chantier qui pousse le Gouvernement à rendre obligatoire les DPE pour les propriétaires, qui doit être réalisé dans tous les logements lors de leur mise en vente ou location sauf dans ceux voués à être habités moins de 4 mois par an.

Une première refonte de la loi DPE a été applicable dès le 1er juillet 2021, avec une nouvelle méthode de calcul prenant désormais en compte 5 usages et non plus 3 : le chauffage, l’eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et les auxiliaires. Cependant, des anomalies ont été soulevées avec ce nouveau mode de calcul rendant ainsi caduques les diagnostics réalisés depuis le 1er juillet.

Suite à des ajustements, les propriétaires peuvent de nouveau, depuis le 1er novembre, faire des demandes de diagnostic de leur bien. Dès lors, pour les logements classés F ou G, la réédition du diagnostic sera automatiquement effectuée par le diagnostiqueur, pour ceux classés D ou E la demande devra être faite par les propriétaires auprès du diagnostiqueur.

Quel est le coût des travaux de rénovation pour améliorer son diagnostic ? Pour faire passer un logement classé F ou G à un logement classé D ou E, des travaux conséquents au niveau de l’isolation de la toiture sont à prioriser (responsable de 30% des déperditions de chaleur) et, idéalement, des murs (20% des déperditions de chaleur). Il faut compter entre 200 € et 350 € du m2 pour ce type de travaux, selon le type de combles et de technique d’isolation des murs choisie, avant la prise en compte des aides.

Pour aller chercher de meilleures performances (classement B ou C), les propriétaires devront envisager un changement des ouvrants si cela n’a pas déjà été fait (responsable de 15% des déperditions de chaleur), et une amélioration ou un remplacement de leur système de ventilation (pour une maison : 15 à 20% des déperditions). Il faut alors compter entre 150 € et 250 € du m2 pour ces améliorations. Pour observer des économies plus conséquentes, les propriétaires peuvent également revoir leur système de chauffage et de production d’eau chaude pour des équipements plus performants (à partir de 4.000 euros).

Des travaux qui, pour la majeure partie d’entre eux, peuvent être absorbés par les diverses aides mises en place par l’Etat (MaPrimeRénov, Habiter mieux Sérénité de l’Anah, Eco-Prêt à taux Zéro) et ainsi permettent d’alléger la note et la location d’un bien mais aussi faciliter sa vente sans décote !

Ce vendredi 22 octobre a également marqué une avancée dans l’accompagnement des particuliers pour leurs projets de rénovation. En effet, le Gouvernement a dévoilé le projet « France Rénov » qui sera effectif à partir du 1er janvier 2022.

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